Pôle de formation en
coopération internationale

Le Pôle de formation en coopération internationale (PFCI) collabore avec les parties prenantes de la coopération internationale à l’Université de Sherbrooke (UdeS) et leurs partenaires, pour faciliter les démarches de développement durable à l'international. D’abord une initiative lancée par l’École de politique appliquée (ÉPA), le PFCI travaille aujourd’hui à l’échelle facultaire. Il fédère ainsi l'accompagnement en coopération internationale de manière inclusive et intégrée pour former la relève en coopération internationale.

PFCI

Pourquoi
la coopération internationale à l'UdeS

La responsabilité historique face à l'exploitation passée et présente des ressources et forces vives des pays en voie de développement (PED) est souvent la principale justification de l'appui au développement, du renforcement des capacités et de la coopération internationale. Bien que certains facteurs comme la géographie, le climat et l'ampleur des ancrages des inégalités dans la société soient aussi des freins importants du développement durable, l'atteinte commune des Objectifs de développement durable (ODD) passe immanquablement par la coopération internationale et le partage des savoirs.

Il est possible d'observer l'arrivée de ce constat à même l'Association internationale des universités (AIU). En 2020, l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) est mis de côté, étant trop complexe à mesurer et davantage dans la mire des États (Mallow et al., 2020, 24). Cela dit, la société civile et les entreprises privées agissent à différents niveaux, mais de manière bien établie en création de partenariats visant le développement durable. En fait, la minorité d'universités étant d'avis que l'ODD 17 devait être comptabilisé en 2020 semble en avoir convaincu d'autres, car le tout dernier sondage de l'AIU sur le développement durable inclut non seulement l'indicateur, mais indique également qu'il fait partie des cinq objectifs les plus abordés par les institutions d'éducation supérieure (Toman et al., 2023, 8).

Avec un plan stratégique universitaire fortement axé sur l'aspect environnemental des ODDs, l'Université de Sherbrooke ne semble pas prioriser l'appui direct aux initiatives en développement durable international. Cela dit, les initiatives et l'engouement étudiant existent. C'est ce constat que le présent travail dirigé, présenté sous la forme d'un site web, explorera à travers une collecte de données mixtes.

L'objectif sera de poser une première pierre dans l'actualisation des connaissances sur les initiatives et l'intérêt actuel en matière de coopération internationale à l'Université de Sherbrooke. Les résultats initiaux de l'analyse démontrent que, sur un échantillon de 65 personnes étudiantes sondées issues de 25 programmes différents, 85% ont un intérêt notable pour les expériences professionnalisantes à l'étranger et 66% ont un intérêt notable pour les expériences professionnalisantes au Québec appuyant la réduction des inégalités vécues à l'international. Au-delà de l'intérêt étudiant, le Centre interdisciplinaire pour le développement international en santé (CIDIS) et le Groupe de coopération internationale de l'Université de Sherbrooke (GCIUS) développent des projets de coopération internationale en continu soutenus par un réseau de donateurs privés et par des subventions diverses. Ces groupes spécialisés ne sont pourtant pas les seuls à s'insérer dans cette branche de l'entrepreneuriat social. Dans les deux dernières années seulement et dans la limite d'une analyse dépendante d'un réseau à échelle humaine, trois autres initiatives ont vu le jour toutes soutenues par des membres du corps professoral. Il est possible que le projet du Pr Kalifa Goïta, de la Pre Ramata Magagi et du Pr Michel Lafleur sur le pouvoir économique des femmes au Mali rural, que le projet de Julie Lane en partenariat avec l'AED ou encore celui de Jean Gabin Ntebutse en Ouganda ne soient que la pointe de l'iceberg. Cette recherche s'intéresse aux principaux acteurs et services contribuant à la coopération internationale à l'Université de Sherbrooke, afin de dresser un portrait de leur rôle, leurs responsabilités, leurs interactions et leurs besoins.

Accompagnateur entrepreneurial
Desjardins
(AED)

L'AED accompagne la communauté de l'UdeS et ses partenaires à entreprendre la mise en œuvre d’actions avec une conscience critique. La sphère d'opportunité en matière de coopération internationale pour le PFCI se trouve dans la complémentarité des thématiques et des spécialités en accompagnement. De plus, l'AED voit dans l'accompagnement à la coopération internationale un fort potentiel d'inclusion dans la mise en oeuvre d'innovations sociales de personnes étudiantes étrangères et celles ayant vécu le parcours migratoire.

Groupe de coopération internationale
de l'Université de Sherbrooke (GCIUS)

Le GCIUS a pour mission de favoriser l’émergence d’initiatives de développement durable des étudiants et étudiantes de l’Université de Sherbrooke et des communautés locales dans leurs pays d’intervention, par des réseaux solidaires, inclusifs et dynamiques. La sphère d'opportunité en matière de coopération internationale pour le PFCI se trouve dans l'importance pour les équipes interdisciplinaires du GCIUS d'avoir une formation en amont et de l'accompagnement continu adapté et intégré.

Centre interdisciplinaire de développement international en santé (CIDIS)

Le CIDIS vise à contribuer à l’amélioration de la santé des populations les plus vulnérables, grâce à des partenaires canadiens et internationaux. La sphère d'opportunité en matière de coopération internationale pour le PFCI se trouve dans un fort besoin en mobilisation de ressources humaines de multiples disciplines, particulièrement de deuxième cycle.

Service des stages et du développement professionnel
(SSDP)

Le SSDP a pour mission de préparer l'intégration des personnes étudiantes au marché du travail et au développement professionnel grâce à l’alternance stage-étude. La plateforme Trivio affiche les stages une session à l'avance ce qui est généralement trop tard pour le processus de sélection des organisations de coopération internationale. L'information sur ces stages se transmet donc de manière informelle par les personnes professionnelles du SSDP. De plus, l'accompagnement et la formation prédépart ne sont pas spécialisés quant aux enjeux et aux risques de la coopération internationale. Ces éléments sont tous des lieux d'opportunités pour le PFCI d'offrir une complémentarité dans les services.

Usherbrooke international (USI)

En matière de coopération internationale, USI effectue une veille d'appels à projets et corrige les demandes. De plus, USI offre une formation en santé et sécurité, corrige le plan de contingence exigé pour la mobilité internationale et tient un registre de la mobilité. Les lieux d'opportunités et de complémentarités sont dans les thématiques de formation et l'intérêt d'avoir un portrait des actrices et acteurs en coopération internationale à l'UdeS.

École de politique appliquée (ÉPA)

Il est possible de saisir toute l'importance de l'appliquer dans la volonté de l'ÉPA de former des leaders responsables et polyvalents pour les défis multidimensionnels qu’affronteront les sociétés de demain. En matière de coopération internationale, l'ÉPA offre un certificat et maintenant un cheminement complet au premier cycle. Dans ce contexte, le PFCI appuie l'ÉPA par la mobilisation de personnes issues de toutes disciplines vers le programme thématique. Le PFCI offre également un appui administratif, logistique et en développement partenarial nécessaire aux personnes chargées de cours.